A environ dix minutes de marche de chez moi, il y a une forêt, et à travers cette forêt coule une rivière, appelée La Menthue. Je m'y suis rendu de nombreuses fois au cours des dernières années, appréciant le calme de ce magnifique paysage et les sons de l'eau qui serpente dans le bois, et de temps à autre, je suis rentré chez moi avec une belle image. Je n'avais jamais vraiment réfléchi à la rivière elle-même, prenant simplement pour acquis sa présence et sa beauté. Mais à un moment donné, je me suis demandé d'où venait cette rivière et où elle allait. La Menthue prend sa source dans une forêt située à seulement 10 km de chez moi, et se jette dans le lac de Neuchâtel qui, lui aussi, n'est qu'à 10 km. J'ai donc eu l'idée de la photographier du début à la fin, créant ainsi un portrait intime de ses différentes caractéristiques tout au long de son parcours dans le paysage local. Un voyage photographique sur la Menthue, de son origine dans une forêt au nord de Lausanne jusqu'à sa fin après 32 km dans le lac de Neuchâtel près d'Yvonand. Des forêts intactes dans le vert frais du printemps et le jeu de couleurs de l'automne ; le silence de l'hiver et la lumière chaude d'été ; des cascades bruyantes et des motifs abstraits que le courant éternel de l'eau fait apparaître à chaque seconde dans le lit de la rivière. Avec plus de 60 photos, ce livre dresse le portrait d'un fleuve dont la beauté est souvent bien cachée, loin des localités et des flux touristiques.



    120 Pages.
    Plus de 60 images.
    Format A4

    CHF 34.- (+ livraison)
ACHAT
Je m'imagine en train de lâcher un canard de bain à l'origine de la Menthue.

Où finirait-il ? Que vivrait-il ?
La Menthue serpente sur 34 km depuis son origine vers Villars-Tiercilin dans le district vaudois du Gros-de-Vaud jusqu'au lac de Neuchâtel à Yvonand.
Dans les Monts des Lex, au nord de Lausanne, se rejoignent deux petits ruisseaux, le Ruisseau du Lex et le Ruisseau de la Rosse.
C'est ainsi que naît la Menthue.

Elle cache bien sa beauté. Souvent, on ne peut que la deviner de loin. Ou bien on la voit d'en haut, depuis un chemin dans une forêt, tout en bas, au pied du vallon qu'elle s'est creusé elle-même il y a longtemps.
Peu importe jusqu'où notre canard de bain irait, je suis sûr qu'il apprécierait son voyage sur la Menthue.
Il lèverait sans doute souvent les yeux pour admirer l'épaisse canopée qui l’encadre. Serait fasciné par les hauts murs de molasse.
S'amuserait à sauter par-dessus les petites et grandes falaises et cascades. Se réjouirait de l'art varié qu'évoquent les innombrables feuilles qui tombent des arbres sur la rive ou sur les pierres dans la Menthue. Se reposerait sur l'un des nombreux cailloux. 
Et souvent, le canard de bain se contenterait sans doute de barboter, dans les nombreux endroits calmes où la Menthue fait sans doute elle-même une pause.